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Lumière sur les LEDs.

Mises sous les feux de la rampe avec le retrait annoncé des ampoules à incandescence, les LEDs, plus économiques et de plus en plus performantes commencent à trouver leur place dans l’habitat. Entre décoration, lumière d’appoint et solution d’éclairage principal des espaces, elles ne donnent pourtant pas les mêmes résultats

LED (Light Emiting Diode) ou DEL (Diode Electro Luminescente)

Derrière ces deux noms et ces trois lettres se cache un simple semi conducteur capable d’émettre de la lumière sans les nombreux inconvénients de l’ampoule à incandescence dont la disparition est inéluctable. Comparé à ces modèles, la LED ne produit pas de rayonnement de chaleur, s’alimente à très basse tension, et possède une durée de vie jusqu’à 1000 fois supérieure pour une consommation énergétique nettement inférieure. Des avantages qui, combinés à une avancée technologique remarquable, ont permis à la petite diode d’investir l’habitat. "La LED est un composant électronique, on peut donc comparer son évolution à celle des ordinateurs, informe l’ingénieur spécialiste des LEDs et responsable du site www.led-fr.net, Benjamin Monteil. Concrètement, ses performances augmentent de 40% par an tandis que son coût diminue de 25%". De grandes promesses pour un si petit composant.

La sécurité des LEDs en question

L’explosion du marché des LEDs dans l’habitat a poussé l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail à étudier de plus près ce mode d’éclairage. Il pourrait avoir des effets sanitaires en termes photobiologique. Dès lors, les normes autour de la fabrication de certaines LEDs devront être plus strictes. Des industriels ont déjà annoncé un meilleur étiquetage de leurs produits. Explications...

L’utilisation des LEDs représente un bon geste pour l’environnement, mais qu’en est-il de leur influence sur la santé ? L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier un rapport sur les effets sanitaires des systèmes d’éclairage utilisant ces diodes électroluminescentes, un sujet qui n’avait encore jamais été exploré sous cet angle, précise l’Anses.

Le boom récent de l’utilisation des Led, notamment dans l’habitat, est certainement pour quelque chose dans la décision de mener cette étude. Selon les estimations, la Led représenterait actuellement 5 à 10% du marché total de l’éclairage, alors qu’elle était encore, il y a quelques années, reléguée au seul marché de la décoration. Il existe plusieurs types de LEDs, et toutes ne sont pas classées dans le même groupe de risques : sur les produits testés par l’Anses, 30% sont considérés comme pouvant poser problème. Il s’agit de LEDs principalement utilisées dans l’éclairage industriel, utilisant une forte lumière bleue.

L’un des principaux enjeux de cette étude est justement cette lumière bleue nécessaire pour la fabrication des LEDs, qui pourrait causer un risque d’effet photochimique selon la dose à laquelle la personne est exposée. Une trop forte exposition pourrait aussi provoquer un stress toxique pour la rétine, principalement chez des publics fragiles tels que les enfants. La lumière bleue est utilisée pour produire des LEDs blanches, combinée à un phosphore jaune.
L’Anses note aussi le risque lié à l’éblouissement en intérieur. Il est en effet admis qu’une luminance supérieure à 10.000 candela par mètre carré est visuellement gênante, or, "en raison notamment du caractère ponctuel de leur surface d’émission, les LEDs peuvent présenter des luminances 1.000 fois plus élevées", indique l’Anses.

Les normes évoluent, la technologie aussi Le rapport de plus de 300 pages pose cependant de nombreuses questions et des pistes pour approfondir les recherches. Il semble certain que le cadre normatif entourant les LEDs doit être ajusté, tant "les valeurs limites d’exposition utilisées pour définir les groupes de risques ne sont pas adaptées pour des expositions répétées à la lumière bleue ; elles sont en effet calculées pour des expositions d’une journée de huit heures, et ne tiennent pas compte de la possibilité d’exposition pendant une vie entière", pointe le rapport. L’industriel Homelights, spécialisé dans le marché des sources d’éclairage LED, demande également "une réglementation européenne plus stricte, visant à mieux encadrer la mise sur le marché des lampes LED". Il s’est engagé, suite à la publication du rapport de l’Anses, à informer plus clairement les consommateurs, via un étiquetage qui précisera, si ses éclairages sont classés en catégorie 0 (sans risque, qui représentent 90% de ses produits), ou catégorie 1 ou 2 (risques faibles ou modérés).

"Les normes évoluent à mesure que la technologie avance. Les industriels s’en tiennent aux normes, et une réglementation européenne plus précise est forcément une bonne chose", estime Ludovic Rambert, directeur général de Homeligts. Cependant, "la traduction de ces normes en droit européen prendra peut être deux ou trois ans, et d’ici là les LEDs auront encore évolué, la lumière bleue ne sera plus utilisée», remarque-t-il. A l’heure actuelle, cette technologie est la plus utilisée pour la fabrication des LEDs, car c’est la moins couteuse de toutes. Dans son rapport, l’Anses souligne encore "la nécessité de diminuer les intensités lumineuses perçues, afin de limiter les risques d’éblouissement", rendu possible par la modification du flux lumineux. L’agence recommande aussi d’éviter l’utilisation de sources de lumières riches en couleur bleue dans les lieux fréquentés par les enfants, ceux-ci ayant une rétine plus fragile.


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